…sans clous ni vis, couteau Haiku
Le shintoïsme, religion originelle du Japon
Culte aux esprits de la nature, elle est la plus ancienne religion au monde encore pratiquée.
Les kamis, esprits en japonais, sont des éléments de la nature. Le lien avec le cycle de la nature est omniprésent dans la culture japonaise. Il l’est à la fois dans le shintoïsme et le bouddhisme importé de Chine.
D’après le culte shinto donc, les arbres sont animés de vie. Le bois est sacré et lors de la fabrication, les kamis du bois sont propagés dans les objets d’où ils proviennent. Dans la même mystique, on dit que l’esprit de l’homme qui fabrique l’objet, se retrouve dans les objets conçus. De fait, on ne fait pas mal au bois sacré, pas de clous, pas de vis.
Ce substrat culturel se remarque dans la construction des temples. Dont ceux de Kyoto sont des exemples de cubes parfaits sans vis, ni clous. Il y a plus de 2000 temples dans l’ancienne capitale impériale. Les charpentiers japonais pratiquent depuis toujours cet art de l’assemblage. Leur corporation porte le nom de myiadaikus. L’art du miyadaiku. Aussi ancien que le récit fondateur sur les mythes religieux, le Nihon shoki, Chroniques du Japon, en 720. Alors, pour ne pas perdre la technique, certains temples, comme celui consacré à la déesse Amaterasu au sanctuaire d’Ise, sont détruits puis reconstruits tous les 20 ans à l’identique. Ce dernier a eu droit au re-lifting 61 fois !
Miyadaiku et Haiku, cela rime :-)
Et le couteau dans tout ça ?
C’est un fait que le couteau Haiku, ainsi que toute la collection, repose sur cette matrice de manches en bois sans clous, ni rivets traversants. Il mérite amplement cette reconnaissance de zenitude, jusque dans son mode de conception éco-responsable. Si la virole devait bouger un point de colle ressoudera les parties ensembles, si le manche est altéré, il se remplace aisément.
“En ces temps disloqués“, comme faisait dire Shakespeare à Hamlet, nous avons un pont entre ancienneté et modernité. La marque-repère Haiku a cet éclat particulier car elle puise ses racines dans une culture millénaire, qu’elle incarne dignement.