La société Masahiro est un peu notre chouchou. Nous plaisent leur unique technique de fabrication, le procédé complexe “sub-zero treatment” (cryogénie), l’acier-maison dans lequel s’est spécialisée la société (contre vent et marées, le fournisseur étant obligé de faire une coulée spéciale pour le seul Masahiro), la réflexion qui avantage de base les droitiers dès la conception du couteau ; ce dernier point ne voulant pas dire que le produit ne convient pas aux gauchers, mais ceux-ci pourront rétablir le profil à au-moins 50/50 ceci se fait au premier aiguisage.
Le saviez-vous ?
Masahiro est le leader du marché de la viande au Japon, dont il occupe 80 % du marché ! Le secteur en France représente 50.000 emplois (dont 20.000 pour le plus gros d’entre-eux, Bigard-Charal). 20 millions de têtes de bétail (qui ne couvrent pas les besoins du pays). Plus d’informations sur cet article du Monde de 2015. En Europe, les abattoirs sont souvent décriés pour leurs méthodes. Serrant les coûts de production, ils économisent à tous les postes, raison pour laquelle 3 à 4 % des porcs selon une enquête allemande passée à la télévision récemment, parfois se réveillent de leur anesthésie avant d’être égorgés (gaz de mauvaise qualité). Pour information, (en Allemagne) un porc ne coûte que 1,50 € en fabrication, c’est dérisoire. Les abattoirs ne sont pas les seuls fautifs, nous le sommes en tant que consommateur car la pression sur les prix, c’est nous qui l’exerçons. Accepterions-nous de payer le kilo 30 à 50 % plus cher quitte à manger moins de viande, telle est la question.
Et le couteau dans tout cela ?
Imaginez une usine d’un millier d’ouvriers. 1000 couteaux à désosser. Ouvriers qui soit-dit en passant, sont de plus en plus détachés, Polonais, Tchèques, Roumains,… qui ne dépendent pas des lois sociales françaises. Un turn-over énorme car le métier est dur et mal payé. On ne leur confie pas de bons couteaux à l’inverse du Japon, où ce ne sont que des Japonais qui travaillent (le Japon a quasiment 0 immigration économique) et où chacun entretient son outil soi-même. Donc en France, en fin de journée arrivent au poste affûtage 4 à 5 couteaux de chaque ouvrier (le fil du couteau ne tenant pas assez longtemps chaque ouvrier en consomme plusieurs) = 5000 couteaux à ré-affûter pendant la nuit pour être opérationnels le lendemain. Un énorme coût, mais inévitable ? Certainement pas. Le pire étant que ces couteaux, dont l’industrie allemande s’est faite une spécialité, ne tiennent pas plus de 3-4 jours maximum, car l’affûtage leur aura enlevé trop de matière. Une économie du jetable en quelque sorte et une industrie du couteau bas de gamme qui prospère sur un faux paradigme.
Là-dessus se greffe Masahiro, avec des couteaux de boucher qui durent :
1. la journée sans affûtage
2. 3 mois ! (on parle ici d’une utilisation intensive type abattoir, en privé c’est bien sûr plus)
Un gain manifeste pour la planète.
Le problème (qui est en fait la solution), c’est que le couteau va coûter plus du double plus cher que les meilleurs actuels à l’achat. Ce serait une révolution si un dirigeant acceptait de remettre en cause ses process pour réfléchir l’achat de ses couteaux à long terme et non pas au quotidien.
Nous distribuons bien sûr les couteaux de boucher de Masahiro. Ces couteaux sont en semi-inox à 0,8 % de carbone et peuvent donc rouiller si on les laisse plongés dans l’eau, c’est pour cela qu’ils sont si efficaces. Chroma France offre depuis peu un service d’affûtage en sus. Plus d’informations sur les couteaux de boucher Masahiro au 03 88 71 31 47 et en ligne.
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