Aussi important que l’acier
Pour compléter le récent article sur les manches des couteaux japonais, voici une petite vidéo tournée chez un coutelier à Sakaï, Mr Wakaï de la société Izumiriki (sommité locale, Mr. Izumiriki père est celui qui labellise les produits Uchi Hamono de Chroma, auxquels il appose sa griffe), montrant comment la lame est insérée dans le manche (gammes traditionnelles type Haiku Pro). On voit que la soie est d’abord chauffée à rouge avant d’être insérée dans le manche. Ensuite, par petits coups de maillet sur le manche, l’artisan la fait rentrer progressivement. Toute la difficulté réside dans le fait qu’il ne faut ni trop faire entrer la soie, le manche se fendrait en deux, ni pas assez, le couteau se démancherait alors rapidement. On distingue ceux qui sont cimentés (Haiku) des autres, ouverts (type Haiku Home). Cette technique plusieurs fois centenaire présente des avantages : fichée dans le bambou qui se gonfle d’eau au fur et à mesure des utilisations, le couteau :
1. ne bougera plus même exposé à des variations hygrométriques (pas de soucis de rivets qui se déjointent ou d’interstice qui se créé entre lame et manche comme c’est le cas pour des bois laminés (pakka wood))
2. ne génère pas d’onde de vibration d’où un confort accru et une découpe précise
1. ne bougera plus même exposé à des variations hygrométriques (pas de soucis de rivets qui se déjointent ou d’interstice qui se créé entre lame et manche comme c’est le cas pour des bois laminés (pakka wood))
2. ne génère pas d’onde de vibration d’où un confort accru et une découpe précise