La cuisine est un art et le couteau de cuisine est le prolongement du bras de l’artiste tel un pinceau sur une toile vierge.
Être bien équipé est essentiel et les couteaux japonais offrent de nombreux avantages en plus de ceux dont on s’attend naturellement à obtenir lors de l’achat d’un bon couteau qui se respecte et dont le cahier des charges a bien été étudié. Car le cahier des charges a une importance capitale dans toute fabrication d’un produit en étant directement lié à sa qualité finale.
1. Un savoir-faire ancestrale
L’Histoire du Japon a traversé les âges et est bercée par de nombreux contes de héros nationaux ou légendaires associés au tranchant de leur sabre. La renommée du guerrier Samouraï en occident et peu envié au Japon, associé à un homme froid qui coupait des têtes pour attester du tranchant de sa lame. La forge et l’acier est un des piliers de la société guerrière féodale japonaise. Un jour l’Empereur interdit la fabrication de sabres ce qui impliqua les forges à se reconvertir. Le couteau de cuisine était la voie pour prolonger ce savoir-faire ancestral.
2. L’acier japonais est naturellement plus tranchant
La Japon a la chance d’avoir des aciers naturellement plus carburés qu’ailleurs sur Terre. Le carbone ajoute une performance de coupe importante lorsqu’elle est bien travaillée.
L’acier japonais oscille entre 0,6% et 1,3% de carbone, là où les aciers européens par exemple sont entre 0,3% et 0,5%.
Analyse importante, l’acier d’entrée de gamme japonais et équivalent au haut de gamme européen.
3. L’angle d’affûtage
Les lames européennes ont des angles entre 20 et 25° qu’on qualifie de grands angles. Ils ont un profil en U. Les couteaux japonais, grâce à leur acier plus carburé, peuvent se permettre un profil plus fin en V avec un angle de 15° (10° pour Masahiro). Une finesse de coupe accrue et une durabilité plus longue dans le temps.
4. Différentes préhension de manches
Ici le japonais est un expert dans toutes les catégories. Qu’on souhaite rester sur un manche robuste à rivet (Couteau japonais Masahiro), qu’on veuille être sur du bois avec mitre traversante (Couteau japonais Kasumi Damas, Kasumi Masterpiece), ou des manches traditionnelles rond (Couteau japonais Haiku Original), ou octogonaux (Kasumi Kuro), le japonais maîtrise les techniques.
Traditionnels, ergonomiques, robustesse et polyvalence en main, les manches de nos couteaux japonais sont conçus pour toutes les mains et toutes les préhensions souhaitées.
5. La légèreté comme gage de qualité
La légèreté d’un couteau japonais et ce qui frappe une fois en main. Il démontre la qualité de fabrication et est un gage de qualité pour une lame haut de gamme.
Les aciers japonais sont naturellement plus légers grâce au carbone. Il faut donc les équilibrer avec un manche adéquat.
Une lame lourde n’a que des conséquences négatives. Mauvais pour les articulations, fatigue plus rapide, imprécision dans les gestes. On prétend que ça à un avantage pour trancher plus facilement des aliments durs… Le japonais ne comprendrai pas et répondrai pourquoi ne pas faire un tranchant de qualité ?
6. Facile d’entretien
Contrairement à ce que certains souhaitent faire croire, un couteau japonais est tout aussi facile d’entretien qu’un couteau classique. Laver à l’eau et sécher avec un chiffon propre suffit amplement pour l’entretenir.
7. Couteau japonais à tous les prix
Le prix d’un couteau japonais est souvent pointé du doigts mais des manufactures renommées ont prouvé le contraire comme Kasumi plus vieille coutellerie familiale de Seki avec sa gamme Kasumi Tora à moins de 100€. La gamme Haiku Home à moins de 50€ fabriquée à Seki et dont son acier équivaut au haut de gamme européen, le tout sur un emmanchement traditionnel.
En additionnant le coût des matériaux utilisés, les techniques traditionnelles employées et le savoir-faire des artisans, un calcul raisonnable et vite effectué !