Couteaux KASANE de Kasumi
Introduite en pleine pandémie, elle a conquise Français et Françaises de diverses manières. Par sa technique (acier 60 % plus dur que le haut de gamme européen) et son aiguisage ZERO EDGE qui subliment textures et saveur en bouche, sans perdre de chair. L’ergonomie fuselée en fonction de la tenue du couteau, par son design représentatif de l’art japonais, enfin par sa naturalité (le bois de son manche provient des montagnes avoisinantes et est toujours changeant, c’est un bois de cerisier sauvage Yamasakura très rare).
Cerisier Yamasakura
Cette essence de bois mythique symbolise le renouveau perpétuel, une poésie propre qui rime avec saisonnalité et éternelle beauté. On fête actuellement hanami au Japon, littéralement “regarder les fleurs”, principalement celles de cerisier, sakura. Le front de floraison, sakura sensen, atteindra les hauteurs de Seki d’où provient KASANE cette semaine.
KASANE raconte une histoire tirée de la nature japonaise, la faisant pénétrer à l’intérieur de nos cuisines.
Le couteau est aussi représentatif de cette faculté qu’ont les Japonais à faire des choses simples, comme l’est leur cuisine. Quand l’Occident sublime les produits en y ajoutant force sauces et farces (“aux morilles”, “à la truffe”…), la cuisine japonaise recherche les qualités naturelles des produits en fonction de la saisonnalité. Cela peut sembler plus simple, mais en réalité faire simple est toujours compliqué. C’est une des grilles de lecture du couteau KASANE, désigné en ce sens par Misa Kuromoto. Comment réduire un objet à sa forme la plus simple et la moins volumineuse, sans chichis dirions-nous. Il est vrai que fixer un manche sans rivets est plus compliqué et que les formes géométriques les plus simples posent toujours plus de difficultés aux fabricants.
La simplicité est un marqueur de luxe dans nos intérieurs.