Le Bocuse d’Or…
…un sujet qui nous tient particulièrement à cœur.
…un sujet qui nous tient particulièrement à cœur.
Parmi la fine fleur de la coutellerie de cuisine japonaise, on retrouve la série MBS26 de Masahiro. Si ces couteaux sont d’allure assez simple et nous rappellent bien la coutellerie occidentale, ils n’en sont pas moins des couteaux d’exception.
Le Japon est une terre de contraste. Au milieu des plus grandes villes, où se dressent de hauts immeubles modernes, se trouvent d’anciens temples. Dans les rues, mélangés aux tenues vestimentaires telles qu’on les connaît des kimonos traditionnels.
Les couteaux japonais ne seraient pas les couteaux japonais sans leur pendant incontournable, les pierres d’affûtage japonaises. Les couteaux ont été conçus dès le départ en tenant compte du fait qu’ils doivent s’améliorer au fur et à mesure et non se dégrader dès le premier emploi (angles les plus fins possibles pour être presque à plat – repère longitudinal – et aciers adaptés à cet affûtage même de novices).… Lire la suite
Les différentes parties d’un couteau japonais classique, du type Haiku Pro. Cliquez sur l’image pour l’agrandir.… Lire la suite
ama-giré : coupe-douce, expression évoquant l’accord entre le tranchant redoutable et le confort d’utilisation que cela engendre
ha : lame
hasaki : le fil du couteau
hagane : acier
hawatari : longueur de lame
honba-zuke : aiguisage manuel par le maître
hontanren : forgé
honyaki : lame à trempe sélective
jigane : lame multi-couches
kasumi : textuellement brume, mot entré dans le langage commun pour toutes lames damassées dont le plus connu en couteaux de cuisine est justement la marque Kasumi distribuée par Chroma France
kataba : biseau
kireaji : tranchant
nakago : la soie
lirehaga : longévité du tranchant, la seule existence du mot prouve toute l’importance accordée
ryôba : tranchant des deux côtés
san-mai : lame triple couche comme Haiku Pro