Couteau japonais Haiku Kurouchi

Couteau japonais Haiku KurouchiGamme Haiku Kurouchi

– Fabricant : Haiku International

– Acier : Aoko 1.2% de carbone pris en sandwich, dureté 62°HRC. Aspect brut de forge non dépoli.

– Manche : cimenté. Bois de honoki teinté noir. Virole en acier.

– Aiguisage : ambidextre en V, angle de 15° de chaque côté.
– Fabrication 100% à la main au Japon par les artisans de Tosa

Haiku Kurouchi est le haut de gamme des collections brut de forge de Haiku International. C’est cette gamme qui a popularisé l’acier brut de forge à l’international. Ces lames, chacune unique, sont fabriquées par un seul forgeron à la main pour un résultat de performances grandiose.

Artisanal ? Forgé main ? Vous êtes au bon endroit. Haiku Kurouchi signifie magie noire, c’est ainsi que nous traduisons ce concept. Les lames de Haiku Kurouchi restent brutes après la forge, ce qui leur procure ce caractère rustique si particulier et tant apprécié. C’est l’empreinte des ateliers artisanaux de la région de Tosa sur l’île de Shikoku, région connue pour ses paysages rudes et sauvages. Les outils de Tosa sont “forgés libres” c’est à dire  que le métal chauffé à blanc est structuré à l’envie et non normé, chaque forgeron donne une autre empreinte, ce qui interdit toute production en série (*). Le concept Haiku Kurouchi est l’artisanat suprême : faisant appel à différents forgerons, chaque référence est traitée par une autre personne. On peut donc retrouver des lames plus ou moins épaisses, plus ou moins martelées, un hamon plus ou moins tranché, c’est le but recherché. Lames classiques japonaises, Santoku, Nakiri, Yanagi, Funayuki… Haiku Kurouchi est le représentant le plus emblématique de cette tendance qu’il a lui-même installée.

Un couteau artisanal de caractère

Les aciers dits modernes sont alliés d’éléments qui les durcissent, d’autres qui les assouplissent, d’autres qui les désoxydent. Mais ces métaux secondaires compliquent singulièrement la tâche des maîtres-couteliers, de la forge au polissage, en passant par le traitement thermique. En effet les minerais purs, dits non alliés, sont plus faciles à travailler (absence de pollution annexe) mais reposent entièrement sur le savoir-faire de l’artisan qui lit le feu. Le produit fini est aussi plus facile à aiguiser soi-même en raison de l’absence d’éléments anti-oxydants qui compliquent cette tâche.

La lame brute de forge de Haiku Kurouchi est forgée en 3 couches, 2 d’entre-elles recouvrant un noyau en acier bleu Aoko. Le manche est dans un bois de magnolia durci et teinté en noir. La bague fixant le manche est en acier, avec rare fixation par clavette en métal. Ces couteaux demandent plus de soin car très sensibles à l’oxydation et s’adressent à une clientèle attentionnée et acceptant l’affûtage sur la pierre.

(*) Chefs d’oeuvre en péril.

Haiku Kurouchi ce sont les derniers feux d’une activité vouée à disparaître. En effet, les artisans qui sont à la manoeuvre sont les derniers de leur trempe, sans jeu de mots. Ils ont entre 80 et 90 ans. Il y a peu de chance que leurs ateliers soient repris, car qui voudrait encore se consacrer à la difficile forge libre sans forme ni modèle. La forge libre, ce sont aussi ces formes insolites (B04, B05, B06, B07, B08, B09…) qui ne se retrouvent dans aucun catalogue industriel car trop complexes à standardiser.

Pour toutes ces raisons Haiku Kurouchi n’est distribué que dans des magasins triés sur le volet.

L’avis d’un consommateur qui en dit long :

Haiku Kurouchi, le couteau qui chante

Aiguisés à la main à 15° degrés de chaque côté, les couteaux japonais brut de forge Haiku Kurouchi s’affûtent à la pierre à eau. Le grain de #1000 est le grain standard pour un entretien régulier, mais pour ces lames on implémente d’habitude jusqu’au grain #8000. 

 

 

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